jeudi 3 avril 2008

AFGHANISTAN: LETTRE OUVERTE A MM. LES DEPUTES ET SENATEURS

Paris, le 3 Avril 2008

Mesdames, Messieurs les Députés et Sénateurs

A l'heure où le pouvoir exécutif informe depuis Londres notre parlement, et transmet maintenant le nombre exact de soldats devant l'OTAN à Bucarest (puisque sur ce sujet rien n'est officialisé sur le sol français), je vous pose officiellement la question de l'opportunité de renforcer de près de 1000 hommes "notre" dispositif armé en Afghanistan. Je vous rappelle que notre ex-candidat président a affirmé le contraire en Avril avant les élections. Il apparaît donc de plus en plus nécessaire de resituer le débat et les origines de ce conflit: Le 21 septembre 2001 en direct sur CNN, le porte parole du gouvernement afghan a déclaré qu'il livrerait Oussama Ben Laden à la justice américaine sur présentation de preuves, dont l'existence "accablante" avait été simplement affirmée la veille par Colin Powell. Où sont les preuves? Elles n'ont jamais été présentées. Et Oussama Ben Laden n'est à ce jour pas recherché par le FBI pour les attentats de 2001... Où en est l'Afghanistan? Depuis l'occupation étrangère, la production de pavot a atteint des sommets, et 47 civils en moyenne meurent pour chaque militaire tombé. Powell a menti sur les ADM en Irak, comme sur les complexes souterrains afghans décrits dans les journaux, qui n’étaient que des grottes vides. Mais L'Afghanistan est aussi un pays couvert de pipelines, et de projets de pipelines, et Amid Karzaï est un ancien dirigeant de l'industrie pétrolière américaine imposé à une population multiethnique complexe avec force négociations financières et fausses élections « démocratiques » ...

Le 10 janvier dernier, le Sénat japonais a refusé de voter la prorogation de l'aide aux troupes de l'OTAN stationnées en Afghanistan (2 navires de guerre ravitaillent les troupes de l'OTAN en carburant). Le Premier ministre japonais n'a dû son salut vis-à-vis de Washington qu'avec l'aide d'une procédure exceptionnelle dite du vote à la majorité des 2 tiers, employée pour la première fois depuis que le Japon a recouvré sa souveraineté en 1952. Pourquoi ? L'AFP n'a pas diffusé les raisons : Un sénateur japonais centriste, M. Yukihiro Fujita, a publiquement, et avec le soutien de son parti, mis en doute les allégations de Washington quant à la responsabilité de l'Etat afghan dans les attentats de Septembre 2001. Aucune enquête japonaise indépendante n'a été menée. Tout a été décidé sur la foi de simples "renseignements confidentiels" fournis par Washington, attitude qu'une contre-enquête citoyenne internationale en cours remet en cause, et dont le courageux Sénateur s'est fait l'écho. Cette contre-enquête appelle à la réouverture officielle du dossier 11 Septembre. Une autre raison était l' accusation de détournement du carburant fourni à l'OTAN, au profit des chars américains, accusation simplement démentie par Washington, qui a refusé le contrôle interne de ses approvisionnements au motif du temps perdu et des surcoûts, motifs qui sont très similaires à ceux invoqués par Dick Cheney au lendemain des attentats de 2001 pour ne pas faire d'enquête et rendre prioritaire le déclenchement de la guerre globale contre la terreur. C'est seulement parce que des familles de victimes ont forcé la Maison Blanche à le faire, que 411 jours plus tard, un record de lenteur dans l'histoire de l'administration américaine, une simple enquête à valeur administrative a été consentie par la Maison Blanche... Et le rapport de la Commission d’enquête ne vaut rien car la méthodologie suivie ne permet pas de « judiciariser » ses conclusions.

Ainsi le plus grand attentat de tous les temps sur le territoire des Etats-Unis est en panne d'enquête judiciaire nationale et de procès depuis 6 ans et demi, seules des procédures privées sont en cours, promises au non lieu, et la torture a remplacé le renseignement et les investigations, sans résultats crédibles comme vous avez pu le constater depuis.

A la lumière de ces simples constatations préoccupantes que je vous mets au défi de contredire, nous vous demandons instamment de surseoir à l'envoi massif de nos soldats et compatriotes en Afghanistan, car ce serait au nom de raisons que nous sommes à ce jour bien en peine d'identifier avec certitude. Réfléchissons ensemble, ne nous laissons pas gagner par la tentation de l'Atlantisme forcené, mais par une collaboration raisonnée avec certains de nos amis américains.

Avec la solennité qui sied à ce risque de tournant diplomatique français, recevez, Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs, l'assurance de notre profond respect envers vous, votre fonction et nos institutions.

B.

citoyen français qui cherche à s'informer correctement

vendredi 22 février 2008

MARC CHESNEY, ECONOMISTE INITIE

Marc Chesney sera à GENEVE le Jeudi 28 Février prochain à 19H30, au FORUM MEYRIN, pour débattre aux côtés de Daniele Gänser des délits d'initiés la veille des attentats du 11 Septembre, ainsi que des liens entre ces attentats et les enjeux géopolitiques internationaux en matière de contrôle des ressources pétrolières.

L'occasion de revenir sur son interview avec RMC:
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Le 11 Septembre 2007, tandis que LES ECHOS publiaient un article trés documenté sur les opérations boursières inhabituelles du 10 Septembre 2001 analysées par l'économiste Marc Chesney (Université de Zürich, ancien professeur à HEC), Jean Jacques Bourdin et son assistante Emma Strack lui donnaient la parole sur RMC.
TRANSCRIPTION de l’interview accordée par Marc Chesney à Jean Jacques Bourdin sur RMC le 11 Septembre 2007 entre 10H00 et 11H00, à propos des calculs statistiques effectués par M. Chesney conduisant à la forte probabilité de délits d’initiés à la bourse de New-York le 10 Septembre 2001.

-JEAN JACQUES BOURDIN « Nous sommes le 11 Septembre, souvenons-nous du 11 Septembre 2001 . Eh bien 2 professeurs de l’université de Zürich soupçonnent des délits d’initiés autour du 11 Septembre 2001, Emma Strack…»
-EMMA STRACK « Oui, ils viennent de sortir une étude qui passe à la loupe les volumes de certaines actions boursières juste avant le 11 Septembre et ils ont analysés 20 grands groupes américains notamment dans l’aéronautique et la finance et les transactions réalisées entre le 6 et le 10 Septembre 2001, ils ont par exemple établi que 1535 promesses de vente pour des titres AMERICAN AIRLINES normalement qui arrivaient à échéance en Octobre 2001 ont été avancés au 10 Septembre alors que les 3 semaines précédentes on comptait seulement 23 contrats par jour donc conclusion des 2 experts la probabilité qu’il y ait eu délit d’initiés est très forte pour AMERICAN AIRLINES mais aussi UNITED AIRLINES, MERRILL LYNCH, BANK OF AMERICA ou JP MORGAN. »
-Bien, nous essaierons de joindre l’un de ces 2 professeurs de l’Université de Zürich, espérons qu’ils parlent français et nous essaierons de diffuser leur témoignage tout à l’heure entre 10H00 et 11H00 parce que ça mérite quand même, ça mérite qu’on se penche de près sur ce sujet. […]

JJB "Allez, nous changeons de sujet. Je suis très heureux d’avoir en ligne M. Marc Chesney, qui est professeur de finance à l’Université de Zürich. Marc Chesney bonjour !"
MC "Bonjour !"
-Merci d’étre avec nous ce matin
-Je vous en prie.
-Alors j’ai regardé l’étude réalisée par l’université de Zürich, vous même et d’autres, euh, vous avez travaillé sur les volumes enregistrés sur certaines options de vente juste avant le 11 Septembre 2001 ?
-Effectivement
-Vous avez cherché en fait des délits d’initiés autour du 11 Septembre, hein c’est cela ?
-Oui c’est cela.
-Alors vous vous êtes penché sur 20 grands groupes américains, expliquez nous Marc Chesney…
-Alors nous avons considéré 3 secteurs, le secteur aéronautique d’une part, le secteur bancaire d’autre part, et le secteur assurances, ainsi qu’un secteur de contrôle, composé de sociétés qui n’avaient rien à voir avec les attentats du 11 Septembre, par exemple avec Coca Cola, Hewlett Packard
-oui
-et nous observons des volumes très importants dans les jours qui ont précédés le 11 Septembre, des volumes très importants pour des sociétés comme AMERICAN AIRLINES, UNITED, et curieusement pas pour DELTA qui n’a pas été confrontée, qui n’a pas été directement concernée par les attentats. Certaines banques aussi sont concernées, certaines de celles qui étaient localisées dans les tours ou dans le quartier, dans les 2 tours ou dans le quartier. AXA a été aussi concernée, mais plus sur la place de Paris qu’aux Etats-Unis…
-Oui…
-et si on compare ce qui s’est passé avec ces sociétés, avec le cas de Coca Cola et de Hewlett Packard, les volumes sont bien plus importants, enfin plus précisément il faut peut-être que j’explique ce dont il s’agit ?
-Voilà !
-Il s’agit d’options de vente.
-C’est à dire que des quantités d’action étaient prêtes à être vendue la veille et les 2, 3 jours précédant le 11 Septembre.
-je prends peut-être un exemple, c’est le plus simple
-Allez
-Le cas AMERICAN AIRLINES : le cours d’AMERICAN AIRLINES était de 29,7 dollars le 10 septembre donc la veille des attentats.
-Oui
-et euh… le 17 Septembre, jour de réouverture des marchés, il était passé de 29,7 à 18 dollars
-à 18 dollars oui….
-Le 10 Septembre il y a eu un volume très important d’options de ventes achetées sur AMERICAN AIRLINES. Quand je dis très important c’est 60 fois plus que la moyenne des 3 semaines précédentes, hein ! C’est pas 60%, c’est 60 fois plus !
-60 fois plus !
-La veille, hein…donc ces options donnaient le droit de vendre à 30 dollars l’action UNITED AIRLINES jusqu’à fin octobre, donc ceux qui ont acheté ces options effectivement avaient le droit de vendre pour 30 dollars, eh bien le 17 ils ont pu vendre 30 dollars ce qui valait 18. Ils ont pu acheter à 18 dollars donc et revendre à 30 donc cela a généré un profit de 12 dollars, la différence entre 30 et 18 par option…
-par option…
-Voilà, et les volumes ont été très importants, comme je vous dis 60 fois plus…
-oufff !…
-donc cela donne un ordre d’idée. Alors, l’argument invoqué a été de dire que c’était normal, après tout les marchés étaient baissiers… Oui ils étaient baissiers mais encore une fois on n’observe pas de tels mouvements pour d’autres sociétés, on observe pas de tels mouvements, de tels volumes d’options de vente pour l’indice Standard and Poor 500.
-mmmhhh, c’est troublant hein Marc Chesney.
-C’est troublant, c’est troublant.
-C’est vraiment troublant.
-Mais encore une fois il ne s’agit pas d’une preuve sous l’angle juridique du terme, hein, c’est un travail statistique et économétrique.
-Je comprend je comprend je rappelle Marc Chesney que vous avez été professeur à HEC,
-Effectivement
-Et que vous êtes maintenant professeur de finance à l’Université de Zürich.
-Oui
-Vous n’êtes pas un hurluberlu qui tout à coup heu… vous avez d’ailleurs travaillé à plusieurs sur ces questions…
-Exactement, j’ai commencé en 2001 et on a eu accès à une base de données publiques, alors bien sûr on a pas eu accès aux noms, aux identités,
-Bien sûr
-On a eu accès aux prix des options, et aux volumes.
-Il est impossible d’avoir accès aux noms et aux identités…
-Ah… enfin, pour moi en tout cas, il faut une volonté politique, policière, juridique on va dire.
-Il faut une volonté politique…
Est-ce qu’un Etat, hein, est-ce qu’un Etat qui a eu l’un de ses ressortissants tué le 11 Septembre pourrait porter l’affaire sur le plan juridique ?
-Bien sûr bien sûr bien sûr, à partir du moment où un état le souhaite, on trouve les identités
-On trouve les identités…
-Mais il y a eu des enquêtes qui ont été menées, officiellement aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, en Italie, mais plus simplement elles concluent le plus souvent à un non lieu… et c’est là où on peut se poser des questions. Bien sûr, les enquêteurs ont eu accès aux identités… s’ils le souhaitaient…, ce n’est pas notre cas, mais sur quelles bases ont-ils pu conclure à un non lieu alors que du point de vue des volumes, du point de vue financier, euh… c’est vraiment troublant ! Enfin, bon, je veux dire que le résultat est clair pour nous il y a une forte probabilité de délits d’initiés, on a utilisé des outils objectifs qu’on aurait pu utiliser pour d’autres suspicions et la conclusion c’est que de notre point de vue,
du point de vue statistique c’est très clair, maintenant si juridiquement parlant on conclut de manière opposée encore faudrait-il expliquer pour quelles raisons, je crois que cela intéresse tout citoyen… Ca peut intéresser tout citoyen…
-Votre témoignage est très très intéressant Marc Chesney, hein, je vous remercie…
-Je vous en prie
-et je vous remercie pour ce travail, vous allez le poursuivre ce travail ?
-Oui oui, certainement, j’y travaille depuis 2001, oui oui je vais continuer
-Eh bien continuez, nous vous appellerons, merci Marc Chesney
-Merci bonne journée au revoir
-Merci bonne journée au revoir

jeudi 24 janvier 2008

11 septembre 2007 : SOS Attentats s'impatiente

Communiqué du 11 Septembre 2007

Il y a 6 ans, le 11 septembre 2001, 2 avions de la Compagnie American Airlines et 2 avions de la Compagnie United Airlines ont explosé contre les deux tours du World Trade Center à New York, à Washington contre le Pentagone et en Pennsylvanie. Ces attentats ont fait plus de 3 000 victimes parmi lesquelles 5 Français (ndlr. en fait le cinquième a été identifié d'origine libanaise et de nationalité américaine) décédés lors des attentats. S.O.S. Attentats tient à manifester sa solidarité aux familles de victimes et aux victimes blessées qui attendent toujours qu’un procès puisse avoir lieu. Il serait temps que Khaled Cheikh Mohammed ainsi que d’autres auteurs présumés détenus dans le camp de Guantanamo soient jugés selon des principes démocratiques.

S.O.S. Attentats est partie civile aux côtés de la famille de Thierry Saada dans la procédure ouverte en France. (ndlr. PHOTO: Thierry Saada avait 26 ans et sa femme attendait leur premier enfant.) .
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Communiqué du 11 Septembre 2006

Il y a 5 ans, le 11 septembre 2001, 2 avions de la Compagnie American Airlines et 2 avions de la Compagnie United Airlines ont explosé contre les deux tours du World Trade Center à New york, à Washington contre le Pentagone et en Pennsylvanie. Ces attentats ont fait 3028 victimes parmi lesquelles 5 Français décédés lors des attentats. En ce jour anniversaire, S.O.S. Attentats tient à manifester sa solidarité aux familles de victimes et aux victimes blessées. Nous exprimons notre satisfaction à l'annonce par le Président Georges Bush de la tenue du procès du cerveau présumé Khaled Cheikh Mohammed, de Ramzi Ben Al-Shaiba, d'Abou Zoubeïda et de 11 autres membres d'Al-Qaida.S.O.S. Attentats est partie civile aux côtés de la famille de Thierry Saada dans la procédure ouverte en France.

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Communiqué du 16 Août 2002

S.O.S. ATTENTATS soutient les victimes du 11 septembre.

S.O.S. ATTENTATS, association regroupant des victimes d'actes de terrorisme, est solidaire de la plainte déposée au civil par les familles des victimes du 11 septembre 2001, originaires des Etats-Unis, du Canada, de la France, de la Suisse, de l'Argentine, du Paraguay et de l'Afrique du Sud contre des financiers présumés du groupe AL-QAÏDA.

S.O.S. ATTENTATS s'est constituée partie civile à l'instruction pénale ouverte en France à la suite de la plainte déposée en novembre 2001 par la famille de Thierry Saada, décédé dans l'attentat contre le World Trade Center.

S.O.S. ATTENTATS rappelle que, de manière générale, elle poursuit, sur le plan pénal, non seulement les auteurs présumés d'actes de terrorisme, mais également les membres des réseaux terroristes.

La famille Saada participe aujourd'hui, aux côtés des 600 autres parents, à la plainte déposée devant le Tribunal Fédéral de Washington.Cette plainte vise à obtenir des dommages et intérêts punitifs car la loi américaine ne permet pas, comme en France, de participer au procès pénal.Elle est dirigée contre des personnes morales et physiques : l'Etat du Soudan, trois princes de la famille royale saoudienne, sept banques internationales, huit organisations caritatives islamiques, plusieurs financiers, Oussama Ben Laden ainsi que des membres de sa famille.

Cette action repose en grande partie sur un rapport d'enquête sur le réseau AL-QAÏDA rédigé par Jean-Charles Brisard (co-auteur du livre "Ben Laden, La vérité interdite", Editions Denoël, 2002). A cet égard, S.O.S. ATTENTATS souhaite qu'une information judiciaire soit ouverte en France, le plus rapidement possible, contre les financiers des attentats du 11 septembre 2001, et rappelle à ce propos l'article 33 de la récente loi du 15 novembre 2001 qui qualifie de crime, au sens du code pénal français, le financement du terrorisme.

S.O.S. ATTENTATS affirme que les efforts conjugués de toutes les victimes du terrorisme permettront d'obtenir des Etats l'amélioration de la prévention et de la répression du terrorisme, grâce à une véritable coopération judiciaire internationale.Tous les responsables d'actes de terrorisme, auteurs, complices, commanditaires et financiers doivent être poursuivis, jugés et condamnés.

dimanche 20 janvier 2008

LE MOUVEMENT POUR LA VERITE S'ATTAQUE A LA FICTION

Qui aurait dit, il y a 6 ans, qu'il faudrait passer par la fiction pour essayer de faire comprendre la réalité! C'est ce que tentent, en même temps, deux initiatives américaines intéressantes:


Par le livre de fiction: Ce mardi 22 Janvier sortait aux USA "THE SHELL GAME" ("Le bonneteau, l'arnaque, l'escroquerie"), rédigé par l'auteur à best-sellers Steve Alten
Pour ceux qui douteraient encore des forces du mal qui agissent en sous-main pour intimider ou décrédibiliser les citoyens qui contribuent à ou cautionnent la contre-enquête citoyenne en cours, sachez qu'à cette heure, Steve Alten a vu le plan d'accès à sa maison, son adresse, son télephone personnel affichés sur internet, tandis que sa messagerie électronique a reçu des messages qui prouvent que des conversations entre son publiciste et lui ont été interceptées. Bill Douglas, journaliste sur le site opednews.com, sorte de Agoravox version US, nous renseigne sur l'histoire du "truth movement", et comment Steve Alten s'est rapproché en particulier de Steven jones pour documenter son futur roman... dont le premier chapitre est téléchargeable sur le site de l'auteur, en attendant son hypothétique traduction en France? Notez que dès début janvier, les 40 000 exemplaires du premier tirage étaient déjà tous pré-vendus, et que les premiers lecteurs activistes ont découvert un livre qui adopte au départ le point de vue gouvernemental, puis qui déconstruit progressivement ce discours pour dévoiler une réalité cachée dont la description s'appuie sur les recherches citoyennes en cours. A noter aussi qu'un certain nombre d'activistes sur plusieurs blogs reprochent au livre son silence radio sur le rôle encore mystérieux joué par le MOSSAD dans la perpétuation des attentats. Steve Alten se défend en arguant qu'il ne fallait pas compliquer l'histoire à outrance. Il pourait ajouter qu'il a envie que son livre se vende un minimum, et que le risque de se voir taxer d'antisémite est trop grand à prendre. J'imagine en France ce que donnerait la publication d'un livre impliquant Israel (les services secrets sont un service d'Etat, quoiqu'on en dise, et même s'il existe des réseaux sous-marins qui dépassent la notion d'Etat, allez l'expliquer en 15 secondes au 20H00 de TF1!!!). Bref il faudra lire pour se faire une idée de ce livre, qui a reçu le soutien de 911blogger, de Steven Jones et d'autres, et qui sur son site, donne les liens vers une foultitude de sites "bien conspirationnistes" ce qui est déjà en soi encourageant.

Par le film de fiction: Sortie aux USA toujours de THE REFLECTING POOL, qui met en scène l'histoire du truth movement aux Etats-Unis, où l'on reconnait les figures romancées de David Ray Griffin, ou les paroles du père d'une victime, Bob Mac Ilvaine, membre du "911 Steering Comittee". Ce film retrace une enquête fictive à partir de documents envoyés par un chercheur indépendant à un journaliste connu. Ils vont à NY et Washington et découvrent que l'administration américaine a dissimulé des faits compromettants. Le FBI intimide alors l'éditeur du journal et les actionnaires veulent tout arrêter...

Ce film n'a trouvé qu'un nombre trés limité de salles, et pour des séances en demi-programme. La diffusion de ces informations auprès d'un public plus large reste donc problématique, à moins que la qualité du film ait logiquement fait reculer les programmateurs circonspects? Ou les 2?

Dans les 2 cas, la toile de fond se veut, aux dires des auteurs, aussi rigoureuse que possible quant aux allégations qu'elle contient. Seuls les faits avérés ont été utilisés. Nous allons donc suivre la carrière (internationale?) de ces 2 oeuvres.

Bluerider

"PARCE QUE CE FUT UN CRIME, LA POLICE JAPONAISE DEVRAIT ENQUETER SUR LE 11 SEPTEMBRE 2001"

C'est en ces termes que le 10 Janvier dernier Yukihisa Fujita, sénateur membre du parti Démocratique du Japon, principale force d'opposition actuelle au parlement japonais, s'est adressé à différents ministres. La séance était retransmise à une heure de grande écoute par la puissante NHK (à suivre). Les déclarations du sénateur DPJ Yukihisa Fujita ont été faites avant une session du Comité de la Défense japonaise et des Affaires étrangères (The Japanese Defense and Foreign Affairs Committee ) qui portait sur l'adoption d'un loi permettant au Japon de continuer à ravitailler les navires de l'OTAN dans l'Océan indien (procédure obligatoire pour toute forme d'intervention militaire extérieure depuis 1952, date de la récupération de sa souveraineté par le Japon).

Ce que l'on peut retirer du communiqué de l'AFP trés incomplet, ce sont ces lignes: "Pour obtenir l'accord du Parlement, le Premier ministre a recouru à un moyen constitutionnel jamais utilisé depuis que le Japon a recouvert sa souveraineté en 1952, après les années d'occupation américaine: le vote à la majorité des deux tiers de la Chambre des députés pour contrecarrer l'hostilité du Sénat." Pas un mot sur les causes de l'hostilité au Sénat, nées de la discussion provoquée par le courageux sénateur ("conseiller" dans le système japonais) Yukihisa Fujita, qui remets publiquement en cause les fondements de l'aide japonaise, à savoir le soutien aux forces américaines alliées dans leur guerre contre le terrorisme, faute selon lui de preuves réelles sur l'identité des terroristes, et fort selon lui de doutes sérieux sur les renseignements fournis par les américains. A cette remise en cause se sont ajoutées d'autres voix de l'opposition: Lors des débats parlementaires, elle a affirmé qu'une partie du carburant japonais avait été détournée pour alimenter les blindés américains en Irak. Suite à cette dernière accusation, le gouvernement japonais a d'ailleurs demandé aux Etats-Unis de pouvoir désormais vérifier l'utilisation de son carburant, mais Washington a refusé, en arguant de la charge supplémentaire que cela représenterait pour l'armée américaine.

Le décor étant planté, voici ce qui s'est dit: lien1 et lien2 vers la captation vidéo en VOSTF, et ci-dessous la transcription en français des échanges du 10 Janvier. Merci aux traducteurs du site référent reopen911.info, sans qui ces échanges resteraient parfaitement inconnus en France, commentaires et contextualisation à la suite de la transcription :

PART 1

Sénateur Fujita :"Je voudrais parler des origines de la guerre contre le terrorisme.Vous vous souvenez sans doute que j'ai demandé, en novembre, si le terrorisme constituait une guerre ou un crime. La "guerre contre le terrorisme" a commencé à la suite des attentats du 11 septembre. Ce que je souhaite savoir, c'est si ces attentats ont été ou non commis par Al Qaida ?Jusqu'à présent, tout ce que le gouvernement a dit est que nous croyons en la responsabilité d'Al Qaida car c'est ce que l'Administration Bush nous a dit.Nous n'avons vu aucune preuve réelle de la culpabilité d'Al Qaida. Ainsi, je souhaiterais savoir pourquoi le Premier Ministre pense que les Talibans sont responsables des attentats du 11 septembre ? Je voudrais le savoir, parce que le Premier Ministre était le Chef de Cabinet à cette époque.

Le Premier Ministre : Depuis ces attentats nous avons communiqué avec le gouvernement américain, et d'autres gouvernements à différents niveaux, et nous avons échangé des informations. Selon des informations secrètes obtenues par notre gouvernement, et des rapports mis ensemble par d'autres gouvernements, les attentats du 11 septembre ont été réalisés par l'organisation terroriste internationale connue sous le nom d'Al Qaida.

Sénateur Fujita : Ainsi, vous évoquez à la fois des informations secrètes et publiques. Ma question est : Est-ce que le Gouvernement japonais a conduit sa propre enquête avec l'aide de la police et d'autres ressources ? Il s'agit d'un crime, donc une enquête doit d'être menée. Lorsqu'un journaliste a été tué à Myanmar, vous avez fait votre propre enquête. De même, étant donné que 20 japonais sont morts lors du 11 septembre, le Gouvernement a du faire sa propre enquête et décider qu'Al Qaida était responsable ? Quel genre d'enquête avez-vous fait ? A l'époque vous étiez Chef de Cabinet, vous étiez le mieux placé. Qu'en est-il de cette enquête ?

Le Premier Ministre :Après les attaques, l'Agence de Police Nationale a envoyé à New York une équipe anti-terroriste d'urgence.Ils ont rencontré les autorités américaines et ont pu réunir des informations sur les japonais disparus.

Sénateur Fujita : Donc, vous dites qu’au moins 20 japonais ont été victimes de ce crime et qu'ils travaillaient à New York. Il y avait aussi des Japonais dans les avions détournés. Je souhaiterais savoir le nombre exact de morts dans les tours et dans les avions ? Est-ce que vous confirmez cela ? Je souhaite avoir une réponse du Ministre des Affaires Etrangères.

Le Ministre des Affaires Étrangères :Nous avons trouvé les corps d'une douzaine de victimes japonaises des attaques du 11 septembre. Nous avons aussi été informés par les autorités américaines de la mort de 11 autres personnes. Cela fait au total 24 victimes japonaises, dont 2 dans les avions.

PART 2

Sénateur Fujita :J'aimerais demander dans quels vols se trouvaient les deux victimes japonaises, et comment vous êtes vous assuré de leur identité ?Si le Ministre des Affaires Étrangères ne sait pas, la réponse d'un collaborateur nous satisfera.

Le chef de cabinet du Minstère des Affaires Étrangères : Puisque vous nous interpelez sur les faits, je répondrai. Comme l'a dit le Ministre des Affaires Étrangères, parmi les 24 victimes, deux étaient à bord des avions.L'une d'elles était à bord du Vol 93 et l'autre du Vol 11 d'American Airlines. Comment savons-nous cela ?Eh bien, je n'ai pas l'information sous les yeux, mais les autorités américaines nous l'ont affirmé, et ils utilisent en général les tests ADN. Nous pensons donc que c'est comme cela que nous avons été informés de l'identité de ces deux personnes.

Sénateur Fujita :Donc vous dites que vous ne savez pas car vous n'avez pas les documents. Vous dites également que vous pensez qu'il y a eu des tests ADN, mais vous n'en êtes pas sûr.Ce que je veux dire aujourd'hui, c'est qu'il s'agissait d'un crime, et les crimes doivent donner lieu à des enquêtes. Le gouvernement doit donc tenir informées les familles des victimes des résultats de leur enquête. Aussi, au lieu de seulement commémorer chaque année l'anniversaire du 11/9, vous devriez récolter des informations et agir en conséquence. Au cours des six dernières années, avez-vous fourni des informations aux familles des victimes ? J'aimerais que le Ministre des Affaires Etrangères réponde.

Le Ministre des Affaires Étrangères : Donc, vous ne demandez plus comment nous avons confirmé la mort de japonais, mais vous voulez savoir quelles informations nous avons données aux familles des victimes. Nous avons fourni aux familles des informations sur les corps et à propos du fond de compensation. Aussi, concernant les 13 japonais dont les restes ont été retrouvés, nous avons aidé les familles à s'occuper des corps. Et chaque anniversaire, nous prenons financièrement en charge la visite des familles au site du World Trade Center

PART 3

Sénateur Fujita : Je n'ai pas beaucoup de temps. Parlons de toutes les informations qui ont été dissimulées, et des doutes que des gens du monde entier ont à propos du 11/9. Beaucoup de sceptiques sont des gens influents. En de telles circonstances je crois que le gouvernement japonais qui affirme que les attentats ont été perpétrés par Al Qaida devrait fournir ces nouvelles informations aux familles des victimes. Dans ce contexte j'aimerais poser quelques questions. J'aimerais demander à tous les membres de cette assemblée de regarder les photos et les images que je vous ai fournies. Elles constituent des preuves concrètes, sous forme de photographies et d'autres éléments d'information. Sur la première photo, une simulation informatique montre combien était grand l'avion qui a frappé le Pentagone. Un 757 est un assez gros avion, d'une largeur de 38 mètres.Comme vous le voyez, bien qu'un gros avion ait frappé le Pentagone, il y a seulement un trou trop petit pour cet avion.Sur cette photo nous voyons des pompiers au travail, et aucun dégât qu'un avion aussi gros ait pu provoquer. Regardez la pelouse devant, et remarquez qu'il n'y a aucun débris d'avion. Regardons la troisième photo - également du Pentagone - prise d'un reportage télévisé américain. Le texte explique que le toit du Pentagone est encore intact. À nouveau, bien qu'un gros avion soit supposé s'être écrasé là, les dégâts ne correspondent pas. Passons maintenant à la photo suivante, qui montre un trou. Comme le sait le Ministre Komura, le Pentagone est un immeuble très solide, et comporte beaucoup de murs.Pourtant l'avion les a traversés.Mais comme vous le savez, les avions sont faits des matériaux les plus légers possible.Un avion fait de tels matériaux ne pourrait faire un trou comme celui-là. Maintenant voici une photo qui montre comment l'avion a frappé l'immeuble.L'avion a fait demi-tour, évitant les bureaux du Ministère de la Défense pour frapper la seule partie du Pentagone qui avait été renforcée pour résister à une attaque à la bombe.Au milieu de la page 5, nous pouvons lire le commentaire d'un responsable de l'US Air Force."J'ai piloté les deux types d'avions utilisés le 11/9, et je ne peux pas croire qu'il soit possible, pour quelqu'un qui en pilote un pour la première fois, de réussir une telle manœuvre."Aussi, comme vous le savez, ils n'ont pas retrouvés les enregistreurs de vols de la plupart des avions.Il y avait plus de 80 caméras de sécurité au Pentagone, mais ils ont refusé de produire la plupart des séquences vidéos. Comme vous avez pu le constater, il n'y a pas d'image de l'avion ou de ses débris sur aucune de ces photos. Il est très étrange qu'aucune de ces images ne nous ait été montrée.

PART 4

Sénateur Fujita :Comme vous le savez, les forces de défense japonaises ont leur QG à Ichigaya. Pouvez-vous imaginer, une heure après qu'un avion ait frappé une ville comme New-York, qu'un autre puisse encore frapper le Pentagone ? Dans une telle situation, comment nos alliés ont-ils pu laisser une telle attaque se produire ? J'aimerais que le Ministre de la Défense réponde à cela.

Le Ministre le la Défense : Je n'ai rien préparé, je vais donc devoir improviser. Si une telle situation se produisait, alors la Défense enverrait des chasseurs pour abattre l'avion. La Cour Constitutionnelle allemande a légiféré. Dans le cas du Japon, notre réaction dépendrait de quelle sorte d'avion il s'agit, des personnes qui en seraient aux commandes, et quelles seraient leurs intentions. Cependant, selon nos lois, il pourrait être difficile d'ordonner qu'on abatte un avion simplement parce qu'il vole à basse altitude. Nous aurions probablement des forces de défense qui voleraient près de lui, et demanderaient une décision du Cabinet. Si l'avion a beaucoup de personnes à son bord, nous aurions à débattre de l'action à entreprendre. C'est arrivé il y a longtemps lorsqu'un Cessna s'est écrasé sur la maison d'une personne appelée Yoshio Kodama. Il y a eu aussi un Vol de la compagnie Japan Airlines qui a été détourné, et dont le pilote a été tué. Ce serait mieux si rien de tel n'arrivait jamais, mais nous devons préparer de nouvelles lois pour de telles situations, et en débattre au Parlement.

Sénateur Fujita :Comme nous manquons de temps, j'aimerais présenter une nouvelle preuve. Veuillez regarder ce panneau. La première photo est l'une de celles qu'on voit souvent, des deux tours qui ont été frappées par les avions détournés.Je pourrais comprendre que cela arrive juste après que les avions se soient écrasés, mais ici nous voyons de gros morceaux de matériaux parcourant une grande distance dans l'air. Certains ont été projetés à 150 mètres.Vous pouvez voir des objets voler sur cette image, comme s'il y avait eu une explosion. Voici une photo extraite d'un livre. Elle montre à quelle distance les objets ont été projetés. La troisième photo est celle d'un pompier qui a participé aux secours. Il parle d'une série d'explosions dans l'immeuble, qui ressemblait à une démolition professionnelle.Nous ne pouvons pas passer de vidéos aujourd'hui, j'ai donc traduit ce que dit le pompier. Voici ce qu'il dit : "Ça faisait boom boom boom, comme des bruits d'explosions".

PART 5

Sénateur Fujita :Une équipe japonaise constituée par des membres officiels du "fire department and the construction ministry" ont interrogé une survivante japonaise qui a dit que pendant qu'elle s'enfuyait, elle entendit des explosions. Ce témoignage figure dans un rapport rédigé avec l'aide du "fire department and the construction ministry". Maintenant, j'aimerais vous montrer l'image suivante. Normalement, on dit que les tours jumelles (WTC1 et 2) se sont effondrées parce qu'elles ont été frappées par des avions. Cependant, à un bloc des tours jumelles se trouvait la Tour n°7 (WTC7). On peut voir sur la carte suivante qu'elle se trouvait à un paté de maison. Cette tour s'est écroulée 7 heures après l'attaque des tours jumelles. Si je pouvais vous montrer une vidéo, il serait facile de comprendre mais regardez cette photo. C'est un immeuble de 47 étages qui est tombé de cette manière. La tour s'effondre en 5 ou 6 secondes. C'est à peu près la même vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide. Cette tour tombe comme ce que vous pourriez voir dans un spectacle de Kabuki. Aussi, elle tombe en conservant sa forme géométrique. Rappelez vous qu'elle n'a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si une tour pourrait s'écrouler de cette manière à cause d'un incendie de 7 heures. Ici, nous avons une copie du Rapport de la Commission du 9/11. C'est un rapport publié par le gouvernement américain en juin 2004, pourtant il ne mentionne pas l'effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n'est mentionnée nulle part dans ce rapport. La FEMA a également publié un rapport mais elle a également omis de mentionner cette tour (WTC7). Beaucoup de personnes pensent, surtout après avoir pris connaissance de l'histoire de la Tour n°7, que quelque chose est étrange. Comme il s'agit d'un accident où de nombreuses personnes sont décédées, de nombreuses pistes devraient être étudiées.

PART 6

Sénateur Fujita :Nous manquons de temps mais j'aimerais également mentionner les options de vente (ventes d'actions suspectes avant le 11 septembre). Juste avant les attaques du 11 septembre, le 6, 7 et 8, il y a eu des placements d'options sur les actions des 2 compagnies aériennes (American Airways et United Airlines) qui furent détournées par les pirates. Il y eut également des options de vente sur Merril Lynch, l'un des plus grands locataires du World Trade Center. En d'autres termes, quelqu'un savait qu'il fallait faire des paris à la baisse sur ces actions pour faire fortune. Ernst Welteke, chef de la banque centrale allemande à l'époque, l'équivalent du gouverneur de la banque du Japon, a dit qu'il y avait beaucoup de faits qui prouvent que les personnes impliquées dans les attaques profitèrent d'informations confidentielles. Il dit qu'il y a eu beaucoup de négociations suspectes impliquant des sociétés financières avant les attentats. Le chef de la banque centrale allemande voulait que cela se sache. J'aimerais interroger le Ministre des Finances à propos de ces options de vente. Est-ce que le gouvernement japonais était au courant et que pensez-vous de cela ? J'aimerais interroger le ministre Nukaga sur cela.

Ministre Nukaga : J'étais au Burkina Fasso, en Afrique, quand j'entendis parler de l'accident. J'ai décidé de m'envoler directement pour les Etats-Unis mais quand je suis arrivé à Paris, on m'a dit qu'il n'y avait plus de vols pour les Etats-Unis. Donc, j'ai seulement entendu ce qui a été rapporté plus tard sur ces événements. Je sais qu'il y a plusieurs rapports sur les points que vous soulevez. Ainsi, nous avons rendu obligatoire que les personnes fournissent un ID (identifiant) pour les transactions sécurisées et les transactions suspectes, et nous avons décrété que le financement des organisations terroristes était un crime. En tous les cas, le terrorisme est une chose horrible et doit être condamné. Le terrorisme ne peut pas être arrêté par un seul pays mais a besoin, pour être arrêté, de toute la communauté internationale.

Sénateur Fujita : J'aimerais interroger le spécialiste financier Mr. Assao pour qu'il me parle davantage des options de vente. Un groupe d'individus doit disposer de grosses quantités d'argent, d'informations confidentielles et d'une expertise financière pour qu'une telle chose se produise. Est-il possible que quelques terroristes en Afghanistan et au Pakistan réalisent un ensemble de transactions aussi sophistiquées et à si grande échelle ? J'aimerais que Mr. Assao réponde.

Mr. Assao :Les options de vente sont un pari de vendre des actions un certain prix à un certain moment. Dans ce cas, quelqu'un doit avoir eu des informations confidentielles pour effectuer ce genre de transaction car normalement, personne ne peut prédire que des avions de ces compagnies aériennes vont être détournés. Par conséquent, je crois que c'était certainement un cas de délit d'initiés.

PART 7

Sénateur Fujita :Monsieur le Premier Ministre, vous étiez secrétaire du Chef de Cabinet à l'époque, et comme quelqu'un l'a relevé, c'était un événement auquel l'humanité n'avait jamais été confrontée. Il semble que davantage d'informations sortent maintenant, que dans les mois qui suivirent les attentats. Aujourd'hui nous sommes dans la société internet et visuelle, ces informations sont rendues publiques, donc si nous regardons la situation,le point de départ entier de ces deux lois, le point de départ de la "Guerre contre le Terrorisme" elle-même, comme vous l'avez vu d'après les informations que je vous ai présentées, n'a pas donné lieu à une enquête ou analyse sérieuse. Je ne crois pas que le gouvernement ait enquêté convenablement, ni demandé des explications au gouvernement américain. Nous n'avons pas encore commencé à réapprovisionner en carburant les navires américains, je pense donc que nous devons revenir au début, et pas seulement faire aveuglément confiance aux explications du gouvernement américain, ni aux informations indirectes qu'il nous donne. Il y a eu trop de victimes, je pense donc qu'il nous faut reprendre depuis le début. Nous devons nous demander qui sont les véritables victimes de la "Guerre contre le Terrorisme". Je pense que ce sont les citoyens du monde qui en sont les victimes. Ici au Japon nous avons des pensions et des entrées (?) sur les victimes du sang contaminé par l'hépatite C qui disparaissent, mais tout ce que j'ai présenté ici aujourd'hui est basé sur des faits et des preuves vérifiables. Parlons des boîtes noires évaporées, des avions évaporés, des restes évaporés.Beaucoup de débris des immeubles ont également disparu. Même la FEMA (Federal Emergency Management Agency) a dit que cela l'avait empêché d'enquêter convenablement. Nous devons regarder ces preuves et nous demander ce qu'est vraiment cette "Guerre contre le Terrorisme". Je vois que les ministres acquiescent, mais j'aimerais poser une question au Premier Ministre Fukuda. Regardez-moi, s'il vous plaît. J'ai entendu que lorsque vous étiez Chef de Cabinet du Ministre à l'époque, vous aviez ressenti des choses étranges à propos de ces attentats.Ne pensez-vous pas qu'il y avait quelque chose d'étrange ?

Le Premier Ministre : Je n'ai jamais dit que je pensais que c'était étrange.

PART 8

Sénateur Fujita :Monsieur le Premier Ministre, qu'en est-il de l'origine de la "Guerre contre le Terrorisme" et de l'idée qu'il est juste ou non d'y participer ? Y a t-il réellement une raison de participer à cette "Guerre contre le Terrorisme" ? Avons-nous réellement besoin d'y participer ?J'aimerais également demander comment lutter vraiment contre le terrorisme.

Le Premier Ministre :Sur la base des preuves qui nous ont été fournies par le gouvernement américain, nous croyons que les attentats du 11/9 ont été perpétrés par Al Qaida. Nous devons mettre fin à ce terrorisme d'Al Qaida. C'est pourquoi la communauté internationale est unie dans la lutte contre le terrorisme. Concernant une loi votée par votre propre Parti Démocrate l'année dernière et basée sur la résolution 16595 des Nations-Unies (une résolution votée en réponse aux attentats terroristes contre les États-Unis), vous avez voté cette loi qui était en accord avec cette résolution, n'est-ce pas ?

Sénateur Fujita :Avez-vous confirmé pour les corps, et les faits derrière la résolution ?Car c'est la raison pour laquelle vous affirmez participer à cette "Guerre contre le Terrorisme". Je crois que pour mettre fin au terrorisme, nous devons voter une loi pour aider vraiment les gens en Afghanistan. J'aimerais que M. Inuzuka nous parle de la loi et de la lutte contre le terrorisme.

M. Inuzuka :Parmi les nombreux problèmes soulevés par le Député Fujita, celui dont nous devons le plus nous soucier... est que les Afghans puissent vivre en paix. C'est au cœur du sujet de la lutte contre le terrorisme. Si l'on ne débat pas de ce problème et que l'on se contente de fournir de l'essence, sans penser à la situation globale, ni aux gens qui sont concernés, le débat autour de cette loi n'a pas de sens. Cette loi doit être faite pour la paix et la sécurité en Afghanistan. Notre pays doit voter une loi anti-terroriste.

fin de la transcription / Vendredi 11 janvier 2008

Le principal intervenant était Yukihisa Fujita, du Parti Démocrate, premier parti d'opposition, deuxième plus grand parti à la Chambre des Représentants, et plus grand parti à la Chambre des Conseillers. Ils soutiennent que la mission de réapprovisionnement en carburant viole la constitution pacifiste du Japon. Les sondages indiquent qu'une majorité de Japonais rejettent cette mission.

PHOTO: le MURASAME, 340 membres d'équipage, quitte le port de Nagasaki le vendredi 18 Janvier 2008 pour l'Océan Indien qu'il rejoindra à la mi-février



COMMENTAIRES:

Cet exemple fait suite aux déclarations de chefs d’État en exercice (cheik Zayed des Émirats arabes unis, Bachar el-Assad de Syrie, Hugo Chavez du Venezuela, Mahmoud Ahmadinejad d’Iran, Fidel Castro de Cuba). Le Parlement du Venezuela a également exprimé ses interrogations. Ce débat parlementaire devrait réveiller nos assemblées européennes endormies, promptes à signer un accord de transfert de données personnelles au FBI de nos citoyens voyageurs, simplement parce que nos fonctionnaires anonymes permanents bruxellois ont pliés (malgré les avis défavorables de toutes les CNILs européennes) devant les menaces de rétorsions économiques des négociateurs anonymes du gouvernement américain, tandis que face à cette attitude, nos parlementaires eux se contentent toujours 6 ans après de croire en la version "officielle" des attentats, alors même que cette version n'a rien d'officiel puisqu'aucun statut juridique solide ne peut lui étre conféré, et que OBL lui-même n'est pas poursuivi par le FBI pour les faits du 11 Septembre (nous reviendrons sur ce point)... En résumé: Quand un député ou un sénateur français courageux fera-t-il le même travail que ce sénateur japonais? La France ne se veut-elle pas le pays de l'exemple démocratique, de la liberté d'expression et des droits de l'homme?

Je rappelle que la France a quatre ressortissants qui ont été assassinés ce jour là (Michel Colbert, Danielle Delie, Jérôme Lohez, Thierry Saada) sans qu'aucune enquête judiciaire française autonome (MAM, faites-moi mentir?) n'ait été menée sur les raisons et les circonstances de leur mort... De même qu'aux USA, aucune procédure judiciaire "traditionnelle" n'est en cours pour tenter de reconstituer les évenements et trouver les responsables. La seule démarche "judiciaire" en cours est la détention selon les lois "d'exceptions" du patriot Act pérénnisées en 2006 par le Military Commission Act, d'un certain nombre de suspects en attente d'un jugement lui aussi "d'exception" du côté d'une prison secrête indéfinie, dont le fameux Khaled Cheikh Mohammed, que personne n'a vu depuis des années, et que la CIA a présenté en Mars dernier, sur la foi d'aveux massifs obtenus dans une parodie de procès totalitaire, comme le cerveau de TOUS les attentats islamistes connus contre les intérêts américains sur leur sol et dans le monde... Au point que la presse française s'est juste contentée de relayer l'information sans la commenter, tellement elle nous plonge tous dans des abîmes de perplexité (nous y reviendrons aussi)... Ceci étant à rapprocher de l'affaire en cours de la destruction de bandes vidéo d'interrogatoires musclés de ces dits terroristes qui secoue actuellement les rangs de l'armée américaine et du DoD. Nous reviendrons sur la législation d'exception unilatéralement adoptée par le gouvernement américain pour "traiter" du cas du terrorisme international en marge et au mépris du droit et de la jurisprudence existants entre états. Je renvoie une fois encore le lecteur à l'ouvrage fondamental de Jean Claude PAYE LA FIN DE L'ETAT DE DROIT.

samedi 19 janvier 2008

LES CHERCHEURS DE VERITE EN QUETE DE SLOGAN

photomontage vu sur 911.blogger: GWB en visite sur l'un des 11 porte-avions de l'US NAVY (dont 10 nucléaires).

"911 WAS AN INSIDE JOB" cède donc du terrain au profit de "911 TRUTH ENDS WAR". et aussi lu cette accroche "JUMBO JETS CAN NOT DEMOLISH SKYSCRAPERS" qui satisfait les scientifiques du mouvement, "Investigate 9/11 before it's too late!" a la faveur des chercheurs de vérité australiens, "911 Official Story is FICTION" est une tentative individuelle intéressante...

Ces exemples récents démontrent la difficulté à embrasser en une phrase la complexité du message, et pire encore, la complexité de la manière de communiquer dans un environnement qui dénie majoritairement toute remise en cause de la VO, sans daigner approfondir ses invraisemblances. Je reviendrai avec une sélection de photos du mouvement dans le monde, qui reste encore bien trop confidentiel en nombre, même si ses efforts commencent à payer, par exemple au Japon avec les questions d'un parlementaire au gouvernement lors d'une séance pleinière.

Le slogan 911TRUTH ENDS WAR est selon moi extrèmement porteur, car il nous rapproche des militants pacifistes et de l'histoire des mouvements populaires américains, de Luther King aux vétérans du Vietnam. Et nous dénonçons aussi une forme d'oppression, une guerre qui ne dit pas son nom, et les actions d'un "appareil sous-marin transnational" qui prend les Etats devenus de simples pions en otage, et qui sous la bannière d'une croisade pour la paix et la démocratie dans le monde, est responsable de centaines de milliers de morts innocents au Moyen Orient depuis 2001. Il n'y a jamais eu d'exposition incontestable de preuves des causes avancées (on se souvient par exemple de la déclaration de Tony Blair à la presse qui avait assuré aux sujets de sa majesté que oui, les preuves d'ADM en Irak que lui avait présentées Colin Powell étaient indiscutables...).

lundi 14 janvier 2008

L'ANNEE 2007: "FAITS ET PROGRES DE LA CONTRE-ENQUETE


Prologue....

Septembre 2006, un article de fond publié dans l'édition norvégienne du MONDE DIPLOMATIQUE, qui reprend les principaux indices à charge contre la version officielle des attentats et cite les chercheurs les plus en vue du mouvement international pour la vérité... Un crime de lèse majesté comme nous allions le voir en Décembre: ..............................................................

Décembre 2006: LE MONDE DIPLOMATIQUE publie en contrepoint un article de Alexander Cockburn, journaliste connu pour ses prises de position antilibérales populistes outre atlantique, que je ne peux m'empêcher de vous livrer, tant son fond est absolument INEXISTANT, INSIPIDE, NUL DE VACUITE FACTUELLE. Cette diatribe résume l'éventail des réactions calomnieuses, aux limites de la diffamation pure, que peut produire un esprit en proie aux pulsions irrationnelles de son sur-moi à propos du 11 Septembre lorsqu'il est mal digéré, mal documenté, mal compris, mal contextualisé. Face à cet exercice de veûle autorité, le corpus de faits amoncelé depuis 6 ans par les chercheurs du mouvement international fait figure d'amendement constitutionnel, que dis-je, de nouvelle table de la loi démocratique! Et nous n'étions pas encore en Janvier!

Ainsi donc, 6 ans après, l'année 2007 commencait timidement! Pourtant de nouveaux citoyens décidés à agir pour la vérité, comme moi-même, trouvent le chemin du net, des salles de cinéma, et de rencontres tous azimuths pour faire progresser la prise de conscience des citoyens du monde, et le site de ReOpen911 continue de voir monter sa fréquentation... Cette quête a une vertu insoupçonnée: Donner un sens plus profond aux événements internationaux, aux entrefilets dans la presse alignée, aux commentaires nébuleux des journalistes de télévision empêtrés dans leurs obligations éthiques confrontées aux plus élementaires lois du ventre et du qu'en dira-t-on...

Alors rembobinons un peu la machine à penser de l'année 2007...


1er Février 2007: Zbigniew Brzezinsky, ancien conseiller de la sécurité nationale du président Carter et directeur exécutif de la Commission Trilatérale, républicain antirusse mais opposé à la guerre en Irak, enfonce le clou et démonce lors d’une audience publique du Sénat américain devant la commission sur les relations avec l’étranger la politique de l'administration américaine depuis le 11 Septembre et aujourd'hui face à l'Iran. Du trés lourd! Ce n'est pas la première fois que ZB (pardonnez ma flemme sténotypiste) fait preuve de pragmatisme. Il dénonce clairement la dérive complotiste d'une poignée de faucons à la Maison Blanche qui mènent le pays quasiment au désastre selon lui... Notre présidAnt devrait suivre ces détails de la vie politique américaine, peut-étre éviterait-il ainsi de marquer à la culotte, en Petit Poucet modèle, le président Bush dans ses déplacements au Moyen-Orient ces jours-ci.


25 Août 2007: Robert Fisk, correspondant permanent de THE INDEPENDENT au Moyen Orient, meilleur journaliste britannique en 2006 selon le NYTIMES, publie ses doutes dans les colonnes du journal. Il dit, en désespoir de cause, que c'est plus fort que lui. Le balancement de son article est curieux en effet: Après moultes précautions oratoires, et réassurances sur son état psychologique, il déballe en détail une avalanche impressionnante de faits chiffrés sur les incohérences de la VO sur 11 Septembre... Comme si ce poids pesait depuis des années sur sa conscience... on aimerait la même chose en france, patrie des droits de l'homme etc.etc. (rengaine connue). Au festival du film d'Histoire de Pessac, un journaliste du MONDE m'a répondu que "ce jour là, ah oui c'est vrai, il a pété un plomb, le vieux!"... Quelle sagacité!

29 Août 2007: L'affaire du Boeing B52H de Minot qui survola armé le continent nord-américain. 8 morts suspectes suite à la découverte sous l'une des ailes du bombardier, de vrais missiles nucléaires aéroportés, pour une mission toujours mystérieuse à ce jour, mais dont la révélation des suspicions à son sujet semble marquer un tournant au sein de l'état major de l'armée américaine, qui reprend le contrôle de sa chaine de décision face à la Maison Blanche et ses services de renseignement. Une fuite savamment orchestrée pour repousser l'échéance iranienne.

11 Septembre 2007: Marc Chesney, de l'université de Zürich, publie dans LES ECHOS, reprise par RMC, une étude statistique qui conclu à la quasi certitude de délits d'initiés la veille du 11 Septembre. Ce fait est connu depuis longtemps, en particulier pour American Airlines, United Airlines, Merrill Lynch, Bank of America, Citigroup et JP Morgan, mais Marc Chesney a refait des calculs statistiques plus précis à partir de comparaisons entre les valeurs suspectes, et des séries de valeurs boursières dans des secteurs d'activité voisins de celles qui ont enregistré ce jour là des volumes de transactions anormaux, et ayant pourtant été tous validés par la SEC et l'ex COB / AMF.... A noter aussi que le NYSE ne lui a pas fourni tous les chiffres qu'il réclamait. Commentaire de Jean Jacques Bourdin en direct sur RMC: "Mais alors M. Chesney, cela signifierait que les états (ndlr. 80 au total) qui ont perdu au moins un ressortisssant dans les attentats, sont en droit de demander des comptes au gouvernement américain?" "Exactement." "Tout ceci est trés préoccupant, merci M. Chesney..."

31 Octobre 2007: le Prince Abdallah médiatise sa visite à Gordon Brown puis GW Bush, en insistant sur les alertes que son pays avait lancées avant le 11 Septembre... Sans revenir sur les nombreux indices qui conduisent à impliquer des élites saoudiennes dans l'organisation et l'accomplissement des attentats, ni sur les morts suspectes autour du Prince Bandar, ni sur les filières CIA/Arabie Saoudite de fabrication de vrais faux passeports et autorisations d'entrer sur le territoire US, l'attitude générale pusillanime du roi Fahd depuis pratiquement la création de l'OPEP, ou encore telle que la dépeint Eric Laurent dans son livre sur les prémices de la première guerre du Golfe, donnent à penser qu'une fois de plus, à l'arrivée d'un nouveau venu au 10 Downing street, et avant le départ du locataire de la Maison Blanche, notre héritier mielleux du trône saoudien veut s'extraire du possible bourbier qui l'attend le jour où la vérité éclatera...

30 Novembre 2007: Francesco Cossiga, président de la république italienne de 87 à 92, publie une interview dans LE CORRIERE où il dénonce le terrorisme de l'état américain lors des attentats. Il est raillé partout, pourtant son bagage est étonnant de réalisme: A la fois participant puis pourfendeur, démonciateur des dérives de l'OTAN au travers de son armée secrête de déstabilisation anticommuniste, le réseau "Gladio", Cossega a en effet tout le recul nécessaire pour parler haut et fort, avec des fiches bien remplies sur quiconque tenterait de le suicider dans le Tibre...
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6 Décembre 2007: L'affaire Guillaume Dasquié secoue le landerneau de la presse française alignée, qui ne sait que penser, et pour cause puisqu'elle se refuse à approfondir le sujet depuis 6 ans, à propos des conditions illégales d'interrogatoire et de détention provisoire de ce journaliste, accusé bien tard d'avoir diffusé des documents secrets sur les alertes françaises avant le 11 Septembre. En fait, MAM et la DST, faute de mieux depuis Avril, date de parution de l'article dans LE MONDE (à relier au climat des élections?) , s'en prennent à l'auteur, le mettent en détention provisoire, où il est intimidé par un substitut du procureur inquisiteur. Au bout de 40 heures, notre Dasquié se mets à table et vends une source soi-disant mineure dont il se repentira en public devant Paul Amar dans "Revu et Corrigé" sur France 5. Pathétique. Seule porte de sortie: Protester pour la liberté de la presse, ce qui en ces temps de disette "discernementale" en France, n'est pas si mal finalement, mais manque singulièrement de portée sur le fond, comme toujours quand l'autocensure opère.

Ce "pot-pourri" d'évenements ne demande qu'à vivre, complétez-le, réagissez!

bluerider133@gmail.com