samedi 5 janvier 2008

POURQUOI LE 11 SEPTEMBRE DOIT NOUS CONCERNER

Par Elias Davidsson , le 2 Avril 2007
pour le site http://www.reopen911.info/, repris avec son autorisation.


PHOTO: La réalité de la contestation de la version officielle est partout. Elle n'est pas minoritaire, contrairement aux allégations constantes des journalistes alignés. Elle est partout dans le monde, et se développe.

Nombreux sont ceux qui, surtout à gauche, soutiennent qu'il importe peu de savoir qui est réellement derrière les atrocités commises le 11 septembre 2001, qu'il s'agisse de musulmans réactionnaires fanatiques, de représentants de l'impérialisme américain ou de qui que ce soit d'autre. Selon ce point de vue, la recherche du coupable n'apporte rien à la cause du monde du travail ou à celle des opprimés de par le monde, mais constitue une diversion bourgeoise. Ce qui importe, selon certains, sont les conséquences de ces événements, comme les guerres d'agression contre l'Afghanistan et l'Irak, l'établissement de prisons secrètes, les politiques de détention arbitraire de suspects hors de tout cadre juridique, notamment l'accès à un avocat, le recours systématique à la torture, l'accroissement de méthodes policières caractérisant les états d'urgence, etc. Dans le même ordre d'idées menant à minimiser l'importance des événements du 11 Septembre, on avance encore qu'en terme de misère humaine, ces événements sont relativement secondaires en comparaison avec la mort quotidienne de quelques 30 000 enfants pour des causes évitables, ou encore la mort de trois à quatre millions d'êtres humains au cours de la guerre civile du Congo ces dernières années. Ce dernier argument est évidemment de poids. Cependant, même si accorder la priorité aux événements à l'aune de souffrance humaine est indubitablement une approche légitime, elle n'est pas nécessairement la plus efficace.

À dire vrai, il n'y a eu aucun débat réel pour établir si oui ou non il importe de savoir qui est à l'origine des atrocités du 11 Septembre. La plupart des hommes de gauche considèrent la thèse officielle comme établie et n'accordent guère d'intérêt ne serait-ce qu'à examiner cette question du point de vue éthique, légal ou politique.

Dans ce qui suit, je vais m'attacher à montrer qu'il existe un certain nombre de raisons décisives qui montrent qu'établir la vérité sur les événements du 11 Septembre est au plus haut point important pour tous ceux qui se soucient de la paix mondiale, de la justice, du fonctionnement de la loi et de la démocratie. Mon opinion est que la quête de la vérité sur ces événements tragiques est la plus puissante, et peut-être même la seule stratégie révolutionnaire disponible à l'heure actuelle pour faire obstacle à l'impérialisme, au militarisme et au programme des néo-libéraux.

Je commencerai par écarter l'affirmation selon laquelle rechercher la vérité sur les événements du 11 Septembre serait en quelque sorte une manière de distraire l'attention de questions politiques urgentes. Il faut se rappeler que la plupart des sceptiques sont aussi des opposants à la guerre des États-Unis contre l'Irak et l'Afghanistan, ainsi qu'aux violations des droits de l'homme commises par les dirigeants américains contre leurs concitoyens et contre des étrangers au nom de la « guerre contre le terrorisme ». La question ne se pose pas en termes d'alternative, mais en termes de priorité. La question des priorités ne pourra cependant être résolue qu'une fois la vérité établie. Les gouvernements ne montrent aucun empressement à révéler la vérité sur ce qui s'est produit le 11 Septembre. Je m'efforce ici de mettre en évidence toute la puissance de la vérité concernant ces événements en tant qu'instrument révolutionnaire pour la démocratie.

1. La première raison qui fait que les événements du 11 Septembre doivent devraient nous toucher est plutôt banale et pourra même sembler de peu d'intérêt à certains : les victimes d'un crime — et cela inclut la famille du défunt — ont droit à la vérité, à savoir le pourquoi et le comment, ainsi que le quand, le qui et le où du crime. Ce droit est autant moral que juridique. Alors que la loi aux États-Unis n'accorde pas aux victimes d'un crime un droit à la vérité, les tribunaux régionaux et internationaux des droits de l'homme ont stipulé le droit à la vérité. Il faut ajouter aussi que le droit à la vérité est considéré comme un des droits de victimes à l'indemnisation. Refuser aux familles des victimes le droit de connaître le déroulement précis des événements dans lesquels l'un des leurs perdit la vie est cruel. Dans bien des cas, l'établissement des faits s'avère également crucial pour l'obtention de dédommagements pour les familles des victimes. Afin de saper l'obligation de révéler la vérité, le gouvernement des États-Unis a conclu un marché avec les familles des victimes: il leur consentira une compensation financière confortable — en moyenne 1,8 millions de dollars par victime — si elles acceptent de renoncer à toute poursuite judiciaire où le gouvernement serait évidemment forcé de présenter des preuves sur les évènements du 11 Septembre. Déclarer qu'il n'est pas important de savoir qui sont les acteurs du massacre pourrait à juste titre être regardé comme une attitude cynique par les familles des victimes.

2. La deuxième raison est simplement que les auteurs de tout crime doivent être identifiés, poursuivis et punis. L'application de la loi a pour but à la fois de protéger la société, de prévenir de nouveaux crimes, de prononcer des peines et de veiller à la réinsertion du malfaiteur. Il s'agit là d'obligations de chaque État envers les citoyens. Dû au caractère collectif et prémédité de ce massacre, les événements du 11 Septembre doivent être considérés comme un crime contre l'humanité. Conformément au Principe 1 de la résolution 3074 (XXVIII) du 3 décembre 1973 des Nations Unies, « Les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, où qu'ils aient été commis et quel que soit le moment où ils ont été commis, doivent faire l'objet d'une enquête, et les individus contre lesquels il existe des preuves établissant qu'ils ont commis de tels crimes doivent être recherchés, arrêtés, traduits en justice et, s'ils sont reconnus coupables, châtiés. » Selon le Principe 8, « Les États ne prennent aucune mesure législative ou autre qui pourrait porter atteinte aux obligations internationales qu'ils ont assumés en ce qui concerne le dépistage, l'arrestation, l'extradition et le châtiment des individus coupables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.» Alors que cette proclamation par l'Assemblée générale ne lie pas les États, elle contribue néanmoins — parce qu'elle n'a rencontré d'opposition de la part d'aucun État membre — à la formation d'un usage international, lequel en retour joue comme une obligation pour les États, même en l'absence d'un traité formel. Cette proclamation fut d'ailleurs adoptée sans opposition. La création de la Cour pénale internationale fut du reste un pas de plus permettant d'assurer que les individus ayant commis des crimes internationaux puissent être déférés devant la Cour, même lorsque les États se montrent peu coopératifs ou dans l'incapacité de le faire. Le 12 septembre 2001, le Conseil de sécurité des Nations Unies, par l'adoption de la résolution 1368, a demandé à tous les États membres de coopérer sans délais pour amener devant les justice ceux qui ont commis, organisé et financé les attaques terroristes (sic) [du 11 septembre 2001], tout en mettant l'accent sur le fait qu'il sera également demandé des comptes à ceux qui les auront aidé, assisté ou leur auront donné refuge. Le Conseil pria les Etats également d'agir de concert en vue d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes. Ceux qui les ont commis, commandités ou financés n'ayant pas été traduits devant les tribunaux, la résolution en question n'a donc pas été suivie d'effet. Le gouvernement des États-Unis n'a pas voulu mener une enquête sur les événements en question. Quatre semaines exactement après ces derniers, John Ashcroft, ancien ministre de la justice américain, et Robert S. Mueller, directeur du F.B.I., ont enjoint au personnel de cet organisme d'interrompre l'enquête sur ce massacre à la moindre présomption de nouvelle attaque terroriste. Il ne faut donc pas s'étonner que le F.B.I. n'ait publié aucun résultat de ses recherches et que personne n'ait été poursuivi en justice pour avoir organisé ou participé à cette tuerie. Toute personne qui soutiendrait qu'il importe peu de savoir qui a commis ces exactions assumerait par là-même implicitement le principe de l'impunité d'un crime contre l'humanité, et ce, au mépris des us en matière de justice internationale.

3. La troisième question concerne la sécurité individuelle et collective. Personne n'a été poursuivi en justice pour avoir planifié, organisé ou perpétré le crime du 11 Septembre, pour la bonne raison que personne n'a été réellement identifié comme ayant été impliqué dans ce crime. D'aucuns pourront s'en étonner, mais il n'y a pourtant aucune preuve vérifiable comme quoi les dix-neuf personnes citées par le F.B.I. comme étant les pirates de l'air du 11 Septembre aient embarqué sur les avions qui se sont écrasés ce jour-là : leurs noms n'apparaissent pas sur d'authentiques listes de passagers : personne n'a témoigné les avoir vu embarquer et leurs restes n'ont pu être identifiés. Autant que nous sachions, la déclaration comme quoi des fanatiques musulmans auraient détourné quatre appareils en ce 11 septembre 2001 reste une allégation sans fondement concret et n'est en rien un fait avéré. Concernant ceux qui ont projeté l'attaque du 11 Septembre, les États-Unis gardent en détention provisoire une personne nommée Khaled Sheikh Mohammed que les dirigeants américains ont désigné comme étant le cerveau de l'affaire. Il aurait, paraît-il, avoué en 2007 avoir planifié la tuerie du 11 Septembre, ainsi que trente autres actes de terrorisme dans le monde. Pourtant, la personne à qui l'on doit cet aveu n'a jamais été vue depuis sont arrestation prétendue par aucun observateur extérieur, aucun juge, aucun journaliste, ni aucune personne représentant une organisation des droits de l'homme. Un mystère complet entoure l'identité réelle de cette personne. Rien n'indique avec certitude que l'individu qui aurait fait cet aveu soit bien Khaled Sheikh Mohammed ou qui que ce soit d'autre. Mise à part le fait qu'il s'est avéré impossible de vérifier l'identité de cette personne, on ne sait pas dans quelles conditions ces aveux ont été obtenus, si cette personne a été torturée ou non ou si les informations fournies l'ont été à la suite d'un marché. Des points obscurs subsistent en ce qui concerne l'authenticité de cet aveu, en particulier du fait que ce prétendu prisonnier s'accusait de crimes qu'il n'avait pas pu avoir projeté d'exécuter (puisqu'il était déjà en prison à cette époque). Et même si le vrai Khaled Sheikh Mohammed a réellement fait ces aveux, ceux-là ne prouveront pas pour autant que les dix-neuf individus accusés qui ont commis le massacre du 11 Septembre en sont réellement les auteurs, à moins que lui ou d'autres puissent fournir des preuves comme quoi ces dix-neuf musulmans ont réellement embarqué dans les avions en question, qu'ils étaient en position de mettre leur plan à exécution et qu'ils l'ont effectivement exécuté. Le fin mot de l'affaire est que nous ne savons pas qui, en fait, a commandité et qui a commis le massacre du 11 Septembre. Nous disposons en réalité de bien plus d'indications comme quoi des éléments de l'Etat américain lui-même — et non un commando de musulmans — ont planifié, puis exécuté la tuerie en question. Comme aucune preuve décisive n'a été fournie en ce qui concerne l'identité de ceux qui l'ont planifiée et exécutée, il en résulte qu'ils peuvent être encore en liberté et donc en position de commettre de nouvelles atrocités. Ce danger est particulièrement élevé si le crime du 11 Septembre a été commis à l'instigation d'éléments du gouvernement des Etats-Unis. L'enjeu est tel, ici, que ceux qui refusent de s'enquérir sur les vrais responsables des événements du 11 Septembre, agissent avec un manque de responsabilité envers leur sécurité et celle de leurs familles et de leur société.

4. La quatrième raison est que les événements du 11 Septembre ont été utilisés pour justifier des agressions armées. Ils ont servi d'argument pour permettre aux États-Unis et à l'OTAN de légitimer l'agression et l'occupation militaire de nations souveraines : l'invasion de l'Afghanistan a été justifiée directement par les événements du 11 septembre 2001. Le 2 octobre 2001, le Conseil de l'OTAN a écouté le représentant des États-Unis fournir – sans documents à l'appui - des « preuves » établissant un lien direct entre Osama Ben Laden et les événements du 11 Septembre. Pour la première fois dans son histoire, l'OTAN a eu recours à l'Article 5 de la Charte atlantique, selon laquelle l'attaque contre les États-Unis (sic) équivaudrait à une attaque contre l'ensemble des pays membres de l'organisation. Invoquant le concept de sécurité collective, l'OTAN assuma entièrement l'agression américaine contre l'Afghanistan. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies fut dupé dès le 12 septembre 2001 avec pour résultat de lui faire qualifier les événements de la veille de terrorisme « international ». Le Conseil de Sécurité ne disposa pourtant pas du moindre embryon de preuve comme quoi la tuerie avait son origine à l'extérieur des États-Unis et encore moins en Afghanistan. On ne sait pas si certains membres du Conseil de sécurité avaient une connaissance préalable des événements, s'ils furent soudoyés pour en parler en ces termes ou s'ils se s ont simplement laissé embarquer dans une version rédigée dans la précipitation. Peu de temps après, il devint évident cependant que le Conseil de Sécurité épousa avec plaisir le point de vue officiel colporté par l'administration américaine et stigmatisa le terrorisme comme l'une des plus graves menaces contre la paix et la sécurité mondiale, sans même se préoccuper d'étayer par des faits cette qualification extraordinaire. L'OTAN et l'Union européenne placèrent de concert le combat contre le terrorisme à la tête de leurs priorités pour ce qui est des questions de sécurité. Cette campagne consiste à entretenir en permanence la crainte du terrorisme dans le public. Si l'on peut montrer que les événements du 11 Septembre ne furent pas un acte de terrorisme international, mais une opération secrète impliquant des éléments du gouvernement américain, il sera aisé non seulement de résister à la politique étrangère des États-Unis, mais encore de montrer la nature scélérate de l'idéologie anti-terroriste qu'on nous vend. On doit se rappeler que des actes terroristes mis en scène par des services secrets et attribués à l'ennemi ont été perpétrées par les États-Unis et l'OTAN pendant les dernières décennies.

Voir à ce propos :

http://www.aldeilis.net/english/index.php?option=com_content&task=category&sectionid=24&id=257&Itemid=141%3E

5. La cinquième raison est que les événements du 11 Septembre ont été suivis par la plus gigantesque opération de propagande des temps modernes. Une telle manipulation du public reste sans précédent en temps de paix, qui plus est, à une époque où l'information circule librement et à l'âge de l'internet. Les historiens et les spécialistes de la communication ne se sont pas encore mis à étudier ce phénomène sans précédent . Le succès de l'opération peut être mesuré à l'aune du fait que des nations entières, y compris l'élite intellectuelle et la classe politique des nations, croient que le massacre du 11 Septembre a été ourdi par Osama Ben Laden et mis à exécution par dix-neuf musulmans fanatiques. Une analyse de cette propagande met facilement en lumière les techniques mises en œuvre pour élaborer un tel mythe. Parmi ces techniques figurent des racontars disséminés par le F.B.I. comme quoi un exemplaire du Coran et un manuel de pilotage auraient été trouvés dans la voiture laissée par les pirates de l'air à l'aéroport de Boston, qu'un testament en arabe aurait été découvert dans une valise oubliée par les pirates, que le passeport intact d'un des pirates aurait été trouvé dans le World Trade Center quelques minutes après l'écrasement d'un des deux avions, et autres fables pour impressionner les citoyens ordinaires et leur faire croire que les auteurs de la tuerie étaient bel et bien des musulmans fanatiques. Par contre, les médias refusent de publier des informations relatives au 11 Septembre qui auraient pu saper la croyance dans le récit officiel, tels que les témoignages de pompiers qui ont rapporté avoir vu, entendu ou vécu de multiples et puissantes explosions dans les tours du World Trade Center avant leur effondrement (ce qui suggère que des charges explosives y auraient été placées préalablement pour contribuer à leur démolition) ou le témoignage des habitants de Shankville en Pennsylvanie qui se sont précipité là où un des avions «détournés » se serait écrasé et n'ont vu rien qui ressemblait à un avion écrasé. Pour finir, alors que des millions d'Américains commencent à mettre en doute le récit officiel sur le crime, les médias puissants ont commencé une campagne de dénigrement contre les sceptiques . Cette campagne reflète des efforts désespérés pour endiguer la diffusion massive sur l'internet des faits que les médias passent sous silence. En obtenant que toute la vérité soit faite sur les événements du 11 Septembre, il devient plus aisé de mettre au jour le rôle que les médias jouent dans le monde d'aujourd'hui, comme force d'appoint pour l'élite régnante. Exiger la vérité sur ces événements peut s'avérer un outil éducatif de première importance.

6. La sixième raison est que l'explication officielle du 11 Septembre a été l'un des principaux prétextes aux restrictions apportées aux droits de l'homme ces dernières années et à l'accroissement des pouvoirs policiers. Certaines personnes déclarent que pour s'opposer aux excès policiers il n'est pas nécessaire de découvrir qui sont les vrais responsables des événements du 11 Septembre. D'un autre côté, si l'on accepte la thèse officielle sur le 11 Septembre et l'idéologie sur la montée du terrorisme fondamentaliste islamique, on doit aussi admettre que ces mesures policières sont partiellement justifiées. Si, cependant, on peut montrer que le discours officiel est mensonger, il devient bien plus aisé non seulement de combattre les diverses violations des droits de l'homme et des droits constitutionnels mais aussi de demander l'abolition complète de ces mesures contraires à la liberté de chacun.

7. La septième raison est que le événements du 11 Septembre ont aidé les gouvernements à accroître le secret gouvernemental et administratif. Cela n'est pas nouveau, mais réduit ce qui reste encore de la démocratie. En exigeant de connaître toute la vérité sur les événements de septembre 2001, la faillite de la démocratie, telle qu'elle existe, peut être rendue plus visible. Cette quête de la vérité peut donc aider le combat démocratique . Ceux qui défendent la démocratie, à savoir le gouvernement du peuple par le peuple, trouveront que réclamer cette vérité aidera à restaurer certaines de ses valeurs perdues.

8. La huitième raison est la nécessité de donner un bon coup de gomme dans les discours au sein des universités. La classe universitaire n'a pas bronché lorsque les médias nous ont bombardé de mensonges sur les évènements du 11 Septembre. Des centaines d'universitaires ont publiés depuis 2001 des articles érudits et des livres entiers qui se basent sur le mythe officiel sur les évènements du 11 Septembre. Il est urgent de mettre fin à cette corruption de l'Université.

Elis Davidsson

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