mercredi 9 janvier 2008

POURQUOI DEMANDER UNE NOUVELLE ENQUETE

PHOTO: 8 Avril 2004 à Washington DC, Condoleezza Rice témoigne sous serment devant la commission Kean Hamilton Zelickow du 11/9. "Non, il n'y avait aucun signe avant-coureur". Non, elle n'était pas informée...


Par Bluerider



Bordeaux, le 23 Novembre 2007

A la lumière des actions initiées récemment par reopen911.info, telles que la venue de David Griffin et Webster Tarpley, mais aussi les débats avec de nombreux spécialistes organisés à la suite des projections de 9/11 PRESS FOR TRUTH, il me semble plus que jamais d’actualité de motiver nos actions, en puisant aussi notre inspiration dans la réflexion de Elias Davidsson, qu’il nous a traduite en français en cette fin Novembre 2007 et qui précède cet article (voir infra). Les points abordés ici fonctionnent en "miroir" de ceux de l'article d'Elias.

1. Est-il besoin de commenter l’aspiration légitime des familles de victimes les plus actives, celles du « 9/11 steering comittee », à connaître la vérité ? Marquées à jamais, elles ont été plus que déçues par le rapport de la commission Kean Hamilton. Il faut simplement se souvenir que là est l’origine du mouvement, et que leur demande est si intime, si fondamentale, que leur revendication citoyenne ne s’éteindra JAMAIS. A ce jour, l'assassinat collectif des 2900 victimes de 80 nationalités reste sans réponses cohérentes ni enquête judiciaire. Cette borne porte à la fois les limites et les espoirs de notre mouvement: Une entreprise à durée illimitée, aux raisons imprescriptibles, inaliènables, fondamentales, mais une entreprise vouée à un combat sans doute long et épuisant, à la mesure de la complexité de l'événement. De la même manière, cette complexité est à la fois un avantage et un inconvénient pour nous chercheurs et passeurs de vérité: Leurs auteurs en liberté se sont exposés au maximum de leurs capacités. Les nombreuses entrées dans le dossier, les innombrables hypothèses qui résultent de son étude, les incohérences basiques qu’il contient dès que l’on se penche disons une demi-journée dessus, la transparence croissante des conséquences de ces attentats, jusqu’à l’affaire du vol mystérieux en Août dernier entre Minot et Barksdale d’un B52H armé de 6 têtes nucléaires réelles, permettent d’espérer qu’à court terme le faisceau de présomptions deviendra tel que le doute citoyen basculera au grand jour, et non plus seulement dans les sondages ZOGBY. Mais il faut que nous trouvions le « Mac Guffin » cher à Hitchcock, l’argument clé qui emporte avec lui tous les autres. Griffin a conseillé aux marcheurs de Bruxelles le 9 Septembre dernier de se concentrer et d'enquêter sur les faits les plus choquants du 11/9 pour faire progresser la cause (pas d'USAF, le WTC7, les explosions des WTC etc...). Il a raison.

2. Répondre à la question du 11 SEPTEMBRE, c’est implicitement affirmer la supériorité du politique et de la justice, sur l’économie (« l’intendance », disait De Gaulle). Nos démocraties ont besoin d’autres réponses aux questions posées par la mondialisation, qu’une guerre du développement économique sanctifiée par Washington, qui aux USA s’articule en contrôle des matières premières et énergétiques, contrôle des échanges internationaux avec le dollar, et promulgation de lois d'exception hors procédures civiles ou militaires, assorties d'une course à l’armement pour pérenniser cette formule « gagnante ». Depuis 6 ans, dois-je le rappeler, le modèle économique américain est celui d’une économie de guerre. Mais la fiction du 11 SEPTEMBRE nous montre aujourd’hui ses limites. Le refus des citoyens américains dans les sondages, de continuer les guerres et d’endosser la VO du 11/9, le refus d’une frange croissante des états-majors des armées à valider les choix stratégiques du gouvernement américain, et le questionnement insistant de cadres hauts placés de la nation américaine (http://www.patriotsquestion911.org/, en cours de traduction) nous montrent l’exemple à suivre.

3. Au delà du 11 Septembre, il s'agit bien de sensibiliser nos concitoyens sur la dérive sécuritaire de nos démocraties occidentales qui s'est accélérée depuis les attentats, avec son lot insidieux de mesures qui sont des coups de boutoirs sans précédents dans le droit international. Nous devons en appeler au sens de la justice des pro-VO, c'est dans leurs rangs que se trouvent sans doute les futurs activistes les plus ardents de notre cause! Le livre de Jean Claude PAYE "LA FIN DE L'ETAT DE DROIT" (La Dispute, Paris, 2004) est le seul à ma connaissance qui traite de cet aspect capital des attentats. Jean Claude PAYE sera au cinéma MAJESTIC à Lille le 11 DECEMBRE 2007 à l'occasion d'une soirée dédiée au film 9/11 PRESS FOR TRUTH, 11 SEPTEMBRE EN QUETE DE VERITE.

4. Ne pas réexaminer les faits du 11 Septembre revient à cautionner la VO et l’agenda belliciste des responsables de la politique étrangère américaine actuelle, qui sont prêts cette fois à terrasser le peuple et le pouvoir iraniens sur la foi de présomptions non étayées par des faits (El Baradeï / AIEA).Malraux prophétisait « Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Il semble bien en effet aujourd’hui que seul un système de valeur universel favorisant l’épanouissement de la spiritualité puisse effectivement le sauver. Pouvons nous dès lors penser que celui que nous façonnent les vrais auteurs en liberté des attentats et de leurs funestes conséquences soit de ce point de vue porteur d’avenir ? Ses auteurs ne doivent-ils pas être poursuivis ? Je rappelle encore qu’à ce jour, aucune enquête judiciaire n’a jamais été entreprise, et le « secret défense » est la seule réponse donnée à tous ceux, quel que soit leur statut, qui réclament cette vraie enquête judiciaire. Les 4 enquêtes officielles existantes(commission SENATORIALE et PARLEMENTAIRE du CONGRES, NIST, FEMA, Kean-Hamilton-Zelickow)n'ont aucune valeur judiciaire. Leur niveau de professionnalisme prête à bien des réserves largement documentées, parfois émises par leurs auteurs eux-mêmes (lire "WITHOUT PRECEDENT", Août 2006, de Kean et Hamilton).

5 et 8. La vérité sur le 11 Septembre est une occasion de réécriture de l’Histoire d’une ampleur sans précédent. Tâche quotidienne des historiens frappés d’amnésie ou de cécité sur le sujet. Récemment, un ami réalisateur de documentaires remettait en évidence le rôle occulté des SOE anglais (Special Operation Executives, un service secret civil directement sous les ordres de Churchill, et non de l’armée ou des services secrets britanniques) dans l’organisation de la résistance française de la première heure, dès fin 1940. Ces SOE qui payèrent un lourd tribut à leur engagement (200 disparus en France, dont un nombre important de femmes trés courageuses), ne figurent toujours pas dans les manuels d’histoire de nos enfants. Une résistance franco-française emmenée par Jean Moulin et le Général y campe toujours avec fermeté, 67 ans plus tard. Cela ne doit pas se passer ainsi avec l’affaire du 11 Septembre. Il s’agit aussi d’alerter les éditeurs, en particulier à mon sens du gouffre abyssal qui sépare la théorie officielle des centaines de témoignages souvent stupéfaits ou indignés que certains films documentaires nous montrent depuis 6 années. Pompiers, policiers, usagers du métro, simples passants témoins des faits, reporters envoyés sur place… Tous témoignent d’explosions répétées à la base et dans les étages des tours. Notre mouvement doit s’intéresser dès à présent au contenu des manuels, je suis sûr que nous aurons tous de désagréables surprises… Or quel monde politique, quelle intelligibilité des événements devons-nous léguer à nos enfants ? Ceux d’un Disneyworld généralisé, ou ceux d’historiens, d'universitaires, voire de journalistes un peu plus curieux que la masse peu critique et ultra majoritaire de ceux qui ne cherchent pas à s’informer au delà du « prêt à penser » des médias de masse ou des médias de pointe mais intellectuellement autocensurés? Le « prêt à penser », tant en contenus qu'en façonnages, inclus bien sûr en son sein une certaine forme admise de contestation plus ou moins mondaine (BHL, Val, Finkielkraut et consorts) dont la dispute du périmètre fait la une des quotidiens et magazines, finalement rangés eux aussi. Contestation dangereuse par le pouvoir qu'elle s'auto-délivre en répandant autour d'elle un nuage vaporeux et occultant de culture "encyclopéenne" (monomaniaque, sans relief, sans aspérités, sans recul, sans contextualisation, sans remise en cause), regards à visée unique, celle de l'autocélébration mondaine propre à maintenir le pré-carré de chacun si durement conquis dans les salons. Demandez à Thierry Meyssan (un bordelais...), à Karl Zéro, à Eric Laurent, à l'équipe de Zalea TV ou à Pierre Carle (un bordelais aussi...) ce qu’ils en pensent...

6. Comment ne pas réussir à faire comprendre aux médias, aux associations alter mondialistes telles qu’ATTAC, La Ligue des droits de l’Homme, Greenpeace, RSF (même si les sources de financement de RSF prêtent à bien des commentaires...), MEDECINS DU MONDE, MSF, la LICRA, et tant d’autres, mais aussi aux "think-tanks"/"clubs de réflexion" des partis politiques et autres cercles économiques, que notre combat est aussi le leur ? Il suffit de rappeler que notre tâche est aussi celle d’un organisme de conseil juridique (voire d'intervention sanitaire!) dans les rangs politiques, celui d’un organisme de prévention des risques écologiques majeurs dans les rangs des industriels, en particulier ceux liés au pétrole, celui d’un organisme de veille sur la liberté d’expression vis-à-vis des groupes de médias nationaux et internationaux, ou encore et enfin celui d’un organisme avant tout pacifiste, ardemment désireux d’éviter l’escalade guerrière dont la certitude ne s’appuie plus sur des présomptions, mais sur des faits chaque jour plus inquiétants centrés sur le chaos grandissant au Moyen Orient. Tous, nous les aidons à gagner du temps, en leur reconstruisant une grille de lecture saine des 6 années écoulées, avec pour ligne d’action avouée le rétablissement de la justice et des libertés individuelles, la liberté d’expression en tête, et le respect des peuples par leurs élites en toile de fond. La vérité sur ces attentats est aussi une occasion de rebâtir un discours politique solide, au vu des actes des uns et des autres. Chacun prendra sa place dans le concert des idées, et nous nous effacerons, notre rôle sera devenu caduque, de citoyens éclaireurs nous redeviendrons concitoyens électeurs. C’est pourquoi tous ces groupes constitués devraient nous encourager, ou au moins rendre compte du travail que nous fournissons. C’est pourquoi aussi nous faire comprendre d’eux demeure la tâche primordiale que nous devons nous assigner.

7. Continuer dans le déni et l’autocensure ne peut qu’attiser le ressentiment des peuples, singulièrement le peuple musulman en tête, déjà meurtri par tant d’incompréhensions mutuelles depuis les décolonisations. N’oublions pas que le nombre de sceptiques est très majoritaire au Moyen Orient. Et que tout peuple est composé d’éléments moins éclairés que d’autres, auxquels justement le discours des va-t-en guerre s’adresse, afin de donner corps à une fiction historique dangereuse, celle d’une nouvelle lutte bipolaire orient-occident, le soi-disant défi du XXIème siècle, alors que les peuples se ressemblent et qu’une écrasante majorité des habitants du Moyen Orient n’aspirent qu’à une terre mieux partagée, l'accès à l'eau potable pour tous, un travail pour chacun, bref un avenir plus serein et un minimum de confort de vie (voir par exemple à ce sujet l'excellent documentaire THE IRON WALL).

En l’état des recherches sur les personnes responsables des attentats, au-delà des indices et présomptions qui pésent sur une partie des autorités civiles et militaires américaines, certains auteurs tel Tarpley, portent leurs interrogations vers les cadres supérieurs et dirigeants de l’industrie et des services, qui auraient un comportement mafieux, voire flirteraient avec une mafia internationale elle même bien décidée à provoquer, en raison d’intérêts convergents, le choc des civilisations dont tous espèrent des retours juteux sous couvert de renouveau politique bien vendu aux populations concernées… Dès lors, l’action des chercheurs de la vérité est bien une affaire de justice, dont l’enjeu n’est pas d’accuser quasi gratuitement l’administration américaine de toutes les dérives, mais bien de convoquer et d’interroger la justice américaine et internationale. Le mouvement pour la vérité doit donc trouver au plus vite et au plus haut niveau des gouvernements et des instances internationales, des représentants indépendants et non corrompus pour officialiser sa démarche et lui donner quelques chances d’aboutir. Je reste persuadé que nos ambassades savent, que notre ministère des affaires étrangères sait, que notre Président est informé des aberrations et des lacunes monstrueuses de la version officielle. Je suis persuadé aussi que la règle du silence sur ce dossier ne sera pas éternelle, et que si elle reste soumise au bon vouloir d’historiens des siècles futurs, nous pouvons leur donner dès maintenant le coup de pouce salvateur qui déniaisera les populations en même temps. Le potentiel révoltant de cette vérité, et le risque de conséquences incontrôlables (nous serions potentiellement aussi dangereux que les criminels en liberté qui ont fomenté ces attentats ) est peut-être ce qui arrête nos dirigeants. Ce que David Lynch résume bien en disant que « c’est tout ce qu’on ne veut pas entendre ». Et là nos dirigeants font erreur. La Démocratie et la restauration de la confiance politique sont en jeu. Il s'agit bien de la reprise en main des Etats concernés par leurs propres gouvernements (80 nations ont perdu un de leurs ressortissants dans ces attentats). Il s'agit bien une fois encore de prendre des décisions politiques saines qui priment sur les intérêts économiques (aux bénéfices souvent immédiats mais mortifères à long terme). Sans tomber dans des formes de totalitarisme étatique d'un autre âge dont l'Histoire a montré les limites elles aussi mortifères, cette affaire est une occasion formidable pour les hommes politiques qui en auront le courage, de réaffirmer la plénipotentialité du choix politique en matière d'avenir commun des peuples. Le Parlement Européen, la Cour Pénale Internationale de Justice, l’ONU, doivent être mobilisés et rappelés à leurs responsabilités, et ce même si ces organismes sont financés par des gouvernements dont certains éléments pourraient être liés aux attentats, car personne ne peut remettre en doute le bien fondé et la légitimité des buts affichés qu’ils poursuivent.

Conclusion :

Si les véritables auteurs courent toujours, et sans doute pour longtemps encore, notre combat ne doit pas cesser pour autant, car il dépasse de très loin la seule recherche des vrais coupables. Convaincre les journalistes, les parlementaires, les militants de causes convergentes avec la nôtre, les professionnels des secteurs d’activité impliqués dans les attentats, par tous moyens selon les compétences et la volonté de chacun, telle est notre tâche urgente. L’exemple de Giulietto CHIESA, lui même parlementaire européen, est à suivre sans réserve : Il va montrer son film à tous ses collègues dans le hall même du parlement européen. Je n’ai pas encore vu « ZERO », mais ce film, dont toutes les images ont été vérifiées ET dûment achetées par la production, est porteur d’espoirs que nous devons absolument relayer.

bluerider133@gmail.com

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